![]() |
Maladie de kaposi au service de dermatologie du centre hospitalier universitaire de Libreville: Aspects épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques
[Kaposi’s disease in the dermatology department of the university hospital of Libreville: Epidemiological, diagnostic and therapeutic aspects]
Charles Vianet Minael Tchibinda Delicat1,2, Stéphanie Ntsame Ngoua1,2, Sophie Radembino Coniquet2, Ghislaine Kougou Moussirou2, Hadry Roger Sibi Matotou3, Marielle Igala1, Marielle Karine Bouyou Akotet3
1Department of Medicine and University of Health Sciences (USS), Libreville, Gabon, 2Dermatology Department, Libreville University Hospital Libreville (CHUL), Gabon, 3Department of Basic Sciences, Faculty of Medicine, University of Health Sciences (USS), Libreville, Gabon
Citation tools:
Copyright information
© Our Dermatology Online 2025. No commercial re-use. See rights and permissions. Published by Our Dermatology Online.
ABSTRACT
Introduction: Kaposi’s sarcoma (KS) is a double proliferation of endothelial and spindle cells of the skin induced by the human herpes virus type 8. It is currently frequently associated with the human immunodeficiency virus (HIV) in tropical Africa. Its diagnosis, although histological, is easily made clinically. The objective of our study was to describe the epidemiological, clinical and therapeutic aspects of KS.
Materials and methods: This was a descriptive retrospective study lasting 7 years from January 1, 2017 to December 31, 2023, carried out in the dermatology department of the University Hospital of Libreville (CHUL) in all patients diagnosed clinically and/or histologically with KS.
Results: A total of 79 patients were recruited during our study period. The mean age was 46.19 years ± 13.92 years, with extremes of 22 years and 81 years. Male sex predominated at 57%. The clinical forms of SK were epidemic at 77.22% (n = 61), endemic at 17.72% (n = 14) and iatrogenic at 5.0% (n = 4). The dermatological involvement found an angiomatous nodule in 86.08%, lymphedema in 77.22%, an angiomatous macule in 65.82%, an induration in 26.58%; a location in the lower limb in 81.01%, bilateral in 62.03%. Out of 79 patients, 64.56% (n = 51) had SK confirmed by histology. They received monochemotherapy in 21.52%, polychemotherapy in 31.64%. The evolution was favorable in 36.71%. One death was recorded in 5.66% and losses to follow-up were noted in 40.51%.
Discussion: KS has been constantly increasing since the advent of HIV. Performing histology remains difficult in countries with limited income and resources. Chemotherapy is expensive and requires a significant subsidy.
Conclusion: KS in tropical Africa is frequently associated with HIV, its diagnosis remains clinical and histological. Chemotherapy remains the treatment of choice despite unsatisfactory results.
Key words: Kaposi’s disease, HIV, Clinic, Chemotherapy, CHU Libreville
RÉSUMÉ
Introduction: La maladie de kaposi (SK) est une double prolifération des cellules endothéliales et fusiformes de la peau induit par le virus herpes humain de type 8. Elle est à ce jour en Afrique tropical fréquemment associé au virus de l’immunodéficience humain (VIH). Son diagnostic bien qu’histologique est aisément posé cliniquement. L’objectif de notre étude était de décrire les aspects épidémiologiques et cliniques et thérapeutiques du SK.
Materiel et methodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive d’une durée de 7 ans allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2023 réalisé au service de dermatologie du centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) chez tous les patients diagnostiqués cliniquement et ou histologiquement d’un SK.
Resultats: Au total 79 patients ont été recrutés durant notre période d’étude. L’âge moyen était de 46,19 ans ± 13,92 ans, avec les extrêmes de 22 ans et 81 ans. Le sexe masculin prédominait à 57%. Les formes cliniques du SK étaient épidémique à 77,22% (n=61), endémique à 17,72% (n=14) et iatrogène à 5,0% (n=4). L’atteinte dermatologique retrouvait un nodule angiomateux dans 86,08%, un lymphœdème dans 77,22%, une macule angiomateuse dans 65,82%, une induration dans 26,58%; une localisation au membre inferieur dans 81,01%, bilatéral dans 62,03%. Sur 79 patients 64,56% (n=51) avaient un SK confirmé à l’histologie. Ils ont bénéficié d’une mono chimiothérapie dans 21,52%, une polychimiothérapie dans 31,64%. L’évolution était favorable dans 36,71%. Un décès a été enregistré dans 5,66% et des perdus de vue ont été constaté dans 40,51%.
Discussion: Le SK est en constante augmentation depuis l’avènement du VIH. La réalisation de l’histologie reste difficile dans les pays à revenus et ressources limités. La chimiothérapie est couteuse et nécessite une subvention importante.
Conclusion: : Le SK en Afrique tropical est associé fréquemment au VIH, son diagnostic reste clinique et histologique. La chimiothérapie reste le traitement de choix malgré des résultats peu satisfaisant.
Mots clés: Maladie de kaposi, VIH, clinique, Chimiothérapie, CHU Libreville
INTRODUCTION
La maladie de kaposi (SK) est une double prolifération endothéliale et cellulaire de la peau induit par les facteurs de croissance viraux l’interleukine 6 du virus herpes humain de type 8 [1]. Depuis l’avènement du VIH en 1980 elle est à ce jour en Afrique tropical fréquemment associé au virus de l’immunodéficience humain (VIH) [2]. Plusieurs formes cliniques de maladie de Kaposi ont été décrit à travers le monde. La forme classique la plus répondu autour du bassin méditerranéen et en Europe Central [3]. La forme iatrogène qui survient en cas d’immunodépression, de greffe d’organe, de corticothérapie au long court ou au cour d’une biothérapie au Rituximab [4,5]. La forme endémique est rencontré en Afrique Central, de l’Ouest et de l’Est mais aussi en Amérique du Sud [1,6]. La forme épidémique associé au VIH est la plus décrite dans la majeure partie des études subsahariennes [7–9]. Le diagnostic du SK bien qu’histologique se pose aisément cliniquement c’est pourquoi certaines études africaines décrivent plus les aspects épidémiologiques et cliniques, l’histologie est réalisée dans moitié des cas. Cette difficulté de réalisation des examens anatomopathologiques vient du fait du cout élevé de cet examen et la non assurance de la majeure partie des patients qui sont économiquement faible. La clinique du SK est typique ce sont des macules et nodules angiomateux, violine, un lymphœdème chronique des membres inférieurs, une infiltration et induration des différentes couches de la peau et souvent compliqué d’atteinte viscéral pouvant engager le pronostic vital des patients [8,10,11]. L’histologie du SK montre une prolifération dermique constituée d’une prolifération fusiforme et de cellules endothéliales formant des espaces vasculaires sinueux. Ces cellules peuvent être rares dans les lésions en phase de patch, et évoluer vers des faisceaux de cellules fusiformes dans les lésions nodulaires [12]. Au Gabon une étude sur le SK avait abordé uniquement l’épidémiologie des cancers chez les patients vivant avec le VIH (PvVIH) dont le SK était le plus important [13]. C’est dans ce contexte que nous avons mené notre étude dont l’objectif général était de décrire les aspects épidémiologiques et cliniques du SK au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville (CHUL).
MATERIEL ET METHODE
Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive d’une durée de 7 ans allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2023 réalisé au service de dermatologie du centre hospitalier universitaire de Libreville. Ont été inclus tout patient présentant une clinique et ou une histologie en faveur d’un SK. Les patient qui ont bénéficié d’une chimiothérapie avaient obligatoirement un examen histologique pour des raisons médico-légales. L’analyse et le traitement des données a été effectuée à l’aide du logiciel EPI INFO dans sa version 7.2 et les logiciels du Pack Office 2013 (Word, Excel) pour la saisie des données. En ce qui concerne la corrélation entre variable, nous avons utilisé le test de Khi-Carré et le test de Student respectivement pour les variables quantitatives et qualitatives. Le test de Fischer exact a été utilisé. Le seuil de signification a été arrêté à la valeur p < à 0,05.
RESULTATS
Au total 79 patients ont été recrutés durant notre période d’étude. L’âge moyen était de 46,19 ans ± 13,92 ans, avec les extrêmes de 22 ans et 81 ans. Le sexe masculin prédominait à 57% (Fig. 1).
Les formes cliniques du SK étaient épidémique à 77,22 % (n=61), endémique à 17,72% (n=14) et iatrogène à 5,06% (n=4) (Tableau 1).
Ces formes iatrogènes et quelques terrains particuliers sont décrits dans le tableau ci-dessous (Tableau 2).
L’atteinte dermatologique retrouvait un nodule angiomateux dans 86,08%, un lymphœdème dans 77,22%, une macule angiomateuse dans 65,82%, une induration dans 26,58%; une localisation au membre inferieur dans 81,01%, bilatéral dans 62,03% (Tableau 3).
Quelques images illustrant les manifestations dermatologiques de la maladie de Kaposi des patients sont ci-dessous. (Fig. 2a, 3b, 3c et 3d).
Les atteintes extra dermatologiques étaient retrouvées dans 24 cas soit 30,38% (Tableau 4).
Sur 79 patients 64,56% (n=51) avaient un SK confirmé à l’histologie (Fig. 3).
La chimiothérapie a été fait chez 42 patients soit 53;17%. Ils ont bénéficié d’une mono chimiothérapie à la Bléomycine dans 17 cas soit 21,52%, une polychimiothérapie dans 25 cas 31,64%. La Bléomycine était la plus utilisée en monothérapie et en polychimiothérapie soit 50,63%. L’association Doxorubicine-Bléomycine-Vincristine (ABV) dans 7 cas soit 8,86%, Bléomycine-Etoposide-Doxorubicine dans 18 soit 22,78% (Tableau 5).
L’évolution après chimiothérapie était favorable dans 36,71% (Fig. 4a et Fig. 4b). Un décès a été enregistré dans 4 cas soit 5,66%. Les perdus de vue étaient de 32 cas soit 40,51%.
DISCUSSION
Notre étude a été réalisé au service de dermatologie du centre hospitalier universitaire de Libreville sur une durée de 7 ans allant du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2023 qui avait pour but de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutique de la maladie de Kaposi. Nous avons recruté 79 cas de cas de SK, l’âge moyen était de 46,19 ans ± 13,92 ans avec les extrêmes de 22 ans à 81 ans. Comme particularité nous avons la prédominance du sexe masculin dont 45 hommes soit 57% contre 34 femmes soit 43%. Diane BF et Maodo N avaient trouvé une prédominance du sexe féminin avec un âge moyen respectif de 36,6 ans et 63,2 ans. [6,7]. Cette prédominance du sexe masculin dans notre étude pourrait s’expliquer par le diagnostic tardif de SK chez cette catégorie des patients.
Dans notre étude la forme de SK épidémique c’est-à-dire lié au VIH était la plus représentée dans 61 cas soit 77,22%, suivi de forme endémique dans 14 cas soit 17,72% et la forme iatrogène dans 4 cas soit 5,06%.
Ce constat a été rapporté dans plusieurs études en Afrique subsaharienne. Le SK reste aujourd’hui fréquemment associé au VIH [7,8,14].
Le diagnostic du SK reste histologique bien que la clinique pose bien le diagnostic avec des manifestations cutanées quasi spécifiques du SK, il est fait de nodules et de macules angiomateux, violines et hyperpigmentés chez le noir, associé à 60% à un lymphœdème bilatéral des membres inférieurs, un placard keratosique, indurés, infiltré des tissus sous cutanés et des organes génitaux. L’atteinte muqueuse et viscérale est un marqueur de l’agressivité du SK pouvant engager le pronostic vital des patients [10,15]. D’où l’intérêt d’un diagnostic précoce du SK afin de prévenir les complications viscérales. En Afrique subsaharienne la pratique de l’immunohistochimie et l’identification du SK à travers la PCR et sur biopsie reste difficile à cause des conditions socioéconomiques faible des patients [12,16–18].
Le traitement de la maladie de Kaposi n’est pas codifié. Aujourd’hui plusieurs études à travers le monde montrent une efficacité relative de chimiothérapie dans le traitement du SK. Plusieurs protocoles sont utilisés. En mono chimiothérapie avec soit la Bléomycine, la vincristine, la Paclitaxel, et la Doxorubicine selon leur posologie usuelle par m2. La poly chimiothérapie avec l’association Doxorubicine-Bléomycine-Vincristine (ABV) ou Doxorubicine-Bléomycine-Etoposide [17,19–22]. Cette chimiothérapie reste onéreuse au Gabon malgré une prise en charge allant de 50% à 80% des anticancéreux. Cette usage de la chimiothérapie dans le traitement de certains cancers de la peau notamment le SK doit rentrer dans la pratique des dermatologues, elle ne doit plus être l’apanage exclusive des oncologues. Des réunions de concertations pluridisciplinaires doivent être toujours envisager afin d’acquérir une expérience scientifique tout dans l’intérêt du patient. Les formes de SK épidémiques doivent nécessairement bénéficiées d’un traitement antirétroviral (TARV) associés à une chimiothérapie pour une meilleure efficacité thérapeutique.
CONCLUSION
Le SK est une double prolifération des cellules endothéliales et fusiformes de la peau. Son diagnostic bien qu’histologique est posé clinique. L’histologie est indispensable afin de faire le diagnostic différentiel. Son traitement n’est pas codifié mais répond bien à la chimiothérapie. L’association du SK et le VIH doit aussi bien être traitée par les antirétroviraux.
REMERCIEMENT
Nos remerciements vont à l’endroit de l’équipe de dermatologie du centre hospitalier universitaire de Libreville et du département de médecine et spécialités médicales de l’université des sciences de la santé.
Statement of Human and Animal Rights
All the procedures followed were in accordance with the ethical standards of the responsible committee on human experimentation (institutional and national) and with the 2008 revision of the Declaration of Helsinki of 1975.
Statement of Informed Consent
Informed consent for participation in this study was obtained from all patients.
Liste d’abréviations
ABV: Adriamycine-Bléomycin-Vincristine
ARV: Anti-retroviral
CHUL: Centre Hospitalier Universitaire de Libreville
PvVIH: Patient vivant avec le virus de l’immunodéficience humain
SK: Maladie de Kaposi
TARV: Traitement anti-rétroviral
USS: Université des Sciences de la Santé
VIH: virus de l’immunodéficience humain
REFERENCES
1. Morand JJ, Lightburn E, Simon F. Actualités de la maladie de Kaposi. Médecine Trop. 2007;67:123–30.
2. Coldiron ME, Gutierrez Zamudio AG, Manuel R, Luciano G, Rusch B, Ciglenecki I, et al. Outcomes of AIDS-associated Kaposi sarcoma in Mozambique after treatment with pegylated liposomal doxorubicin. Infect Agent Cancer. 2021;16:2.
3. Maladie/sarcome de Kaposi – InfoCancer. 2024.
4. Saihi M, Jebali H, Breik N, Benfatma L, Mami I, Beji S, et al. Le sarcome de Kaposi iatrogène:àpropos de trois observations. Rev Médecine Interne. 2018;39:A199.
5. Loukil H, Snoussi M, Frikha F, Garbaa S, Ben Salah R, Jallouli M, et al. Maladie de Castelman multicentrique et sarcome de Kaposi:àpropos d’un cas. Rev Médecine Interne. 2015;36:A121.
6. Ndiaye M, Diop A, BerthéS, Diallo M, Mjahed Sa, Diatta BA et al. Maladie de kaposi endemique. Mali Médical. 2014. p. TOME XXIX.
7. DianéBF, Soumah MM, Tounkara TM, Keita M, BaldéH, Camara AD, et al. Profil épidémioclinique de la maladie de Kaposi épidémique en Guinée àtravers une série hospitalière de 112 cas au service de dermatologie-MST du CHU Donka de Conakry. Ann Dermatol Venereol. 2013;140:S36–7.
8. Soumah MM, Keïta M, Tounkara TM, DianéBF, Bangoura MB, Kaba F, et al. Persistance des nouveaux cas de maladie de Kaposi épidémique àl’ère de la trithérapie gratuite àConakry (Guinée). Ann Dermatol Venereol. 2020;147:A189.
9. Motlhale M, Sitas F, Bradshaw D, Chen WC, Singini MG, de Villiers CB, et al. Epidemiology of Kaposi’s sarcoma in sub-Saharan Africa. Cancer Epidemiol. 2021;78:102167.
10. Kouki C, Mariem A, Bahloul E, Khadija S, Masmoudi A, Mseddi M, et al. Aspects épidémio-clinique, thérapeutique et évolutif de la maladie de Kaposi:étude sur un quart de siècle. La Rev Médecine Interne. 2023;44:A201.
11. Chouk C, Litaiem N, Jones M, Harbaoui S, Rammeh S, Ezzine N, et al. Formes sévères de la maladie de Kaposi classique. Ann Dermatol Venereol. 2018;145:A33.
12. Gervas R, Mgaya E. Histopathological patterns and topographical distribution of Kaposi Sarcoma at Muhimbili National Hospital, Tanzania. Afr Health Sci. 2021;21:1733.
13. Koumakpayi IH, Engohan-Aloghe C, Mistoul IA, Coulibaly A IM, Igabouyi Moussadji C, et al. Prevalence des cancers chez les personnes vivant avec le vih a libreville de 2010 a 2016 (Gabon) –Bulletin Médical d’Owendo.
14. Saka B, Mouhari-Toure A, Wateba IM, Akakpo S, KombatéK, Balaka A, et al. Maladie de Kaposi associée au VIH:103 observations en dermatologie àLomé(Togo). Med Sante Trop. 2013;23:109–11.
15. Tounouga DN, Kouotou EA, Nansseu JR, Bissek AC, et al. Caractéristiques cliniques et déterminants de survenue de la maladie de kaposi au cours de l’infection par le VIH:étude cas-témoin rétrospective de 16 ans àYaoundé, Cameroun. Ann Dermatol Venereol. 2018;145:A44–5.
16. LebbéC. Maladie de Kaposi chez les Africains. Ann Dermatol Venereol. 2006;133:936–9.
17. Abi Rached H, Javed S, Lepesant P. Maladie de Kaposi. EMC-Dermatologie. 2018;20:6.
18. Sellami K, Bahloul E, Chaari I, Charfi S, Chaabane H, Mseddi M et al. Sarcome de Kaposi anaplasique:àpropos de 2 cas. Ann Dermatol Venereol. 2016;143:S414–5.
19. Aubry P. Maladie de Kaposi. Médecine tropicale. 2007.
20. DianéB, CondéM, Soumah MM, Keita M, Tounkara TM, Camara de maladie de Kaposi épidémique suivis au centre de traitement ambulatoire de l’hôpital national Donka. Ann Dermatol Venereol. 2014;141:S447.
21. Abdous N, Belkadi D, Hammadi H, Salhi A, Djeridane A. Efficacitédu paclitaxel dans le traitement de la maladie de kaposi classique localisée:àpropos d’un cas. Ann Dermatol Venereol. 2018;145:A26.
22. Almamy D, Pacôme GK, GuéIrénée KA, Vagamon Bamba AB. Évolution Paradoxale de la Maladie de la Kaposi après Instauration du Traitement (ARV-Doxorubicine). Heal Sci Dis. 2019;20:70-1.
Notes
Copyright by authors of this article. This is an open-access article distributed under the terms of the Creative Commons Attribution License, which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original author and source are credited.
Request permissions
If you wish to reuse any or all of this article please use the e-mail (contact@odermatol.com) to contact with publisher.
Related Articles | Search Authors in |
|
Rights and permissions
This work is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial 4.0 International License.
Comments are closed.